François Schwartz

François Les mots nous manquent face à ton départ. Merci pour ton Amitié, ta gentillesse, ton grand Cœur caché sous tes airs bourru, ta simplicité, tes sacrés coups de mains... Te voilà libéré de tes tourments. Paix à ton Âme.

Cher François En lisant tous ces magnifiques temoignages qui te sont adressés avec tant d'amour, je me rends compte qu'en fait on ne s'est jamais rencontré au sens où on l'entend, François, entre nous il n'a pas eu les mots. On s'est croisé souvent, au milieu de pleins d'autres. Quelques soirées, peu... Je ne savais pas que tu étais un grand voyageur, que tu étais le roi des bricoleurs et que tu savais tant de choses... Je n'ai pas connu ton rire... Comme je le regrette. Je t'ai vu approcher les autres avec douceur, presque sur la pointe des pieds, dans une ecoute profonde avec, dans tes yeux, une infinie bienveillace. Tu semblais "ressentir" l'autre, communiquer d'âme à ame. C'est ca que j'ai vu en toi et ta presence etait douce... Et moi qui te connaissais si peu je reste stupefaite du vide que tu laisses... Repose en paix

Respect à notre "" indien"" du mont.

Toi dont la rencontre fut spectaculaire, un peu comme ta grande vie, celle dont tu nous racontais les chapitres quand t’étais pas trop grincheux. Toi qui m’as tant appris alors que tu ne disais rien savoir. Homme de l’ombre, tu rayonnais avec tes grandes mains qui savaient tout faire. J’en suis tellement reconnaissant. Une source d’inspiration, à chaque fois que je pense à toi. T’étais un peu mon modèle quand même. Un vieux frère. Dans la vallée ou ailleurs, on en aura quand même fait des belles. Allez, « two beef please » pour célébrer tous les puissants souvenirs qui me suivront toujours.

François semblait avoir toujours appartenu au village, bien avant même son arrivée. Tous, il nous faisait nous sentir plus vivant sous son regard bien à lui de Quincy...

François, je n'ai pas de photos de toi, tu n'aimais pas tant te faire tirer le portrait. Et cette discrétion, tu la cultivais aussi dans tes échanges, vivant dans un relatif isolement, au Mont, entouré de tes chats que seul tu pouvais approcher, descendant à Quinçy régulièrement, pour un ouvrage ou pour nous visiter. Quand je te rendais visite, au détour d'une balade, tu prenais plaisir à m'interroger sur les lieux, pourtant si proches, où j'étais passé. Toi qui avait tant voyagé, les saisons au Mont te tenaient maintenant lieu de déplacement. Les hivers étaient longs et rudes, et tu observais avec joie la nature revenir au printemps, attentif aux plantes et aux animaux qui t'entouraient. Autre printemps, tu attendais aussi avec impatience et fébrilité les visites de ta famille, ta fille qui faisait ta fierté, et sa maman ton admiration. Mais tu voulais par-dessus tout ne rien forcer, sans-doute craignais-tu d'importuner avec tes blessures. Le regard des autres te terrifiait je crois, rien ne t'effrayait tant qu'être jugé. Rarement immobile devant les autres, sans-doute craignais-tu que leur regard ne se fixe sur toi, qu'ils te tirent le portrait là encore. Et pourtant, à Quinçy, tu as su forcer le respect de tous, tu as su fixer sur toi un regard plein d'admiration. Par ta gentillesse, tes connaissances, ton expérience de ce monde que tu partageais volontiers, avec patience et douceur. Tu es devenu quelqu'un qui compte, sur qui on compte, un "portrait" familier et aimé dont l'absence va se faire cruellement sentir. Un jour, je t'ai dit que avions tous nos blessures et qu'il importe de partager tant les joies que les blessures. Et de la joie, tu en délivrais à profusion aux gens qui t'aiment, intégralement, sans modération aucune, par larges embrassades. François, comme un portrait qu'on ne saurait fixer, tes sauts de gaieté seront toujours avec nous.

Partout présent…

Salut François, j'ai eu beaucoup de plaisir à te connaître, ta gentillesse , ta simplicité et ton sens de l'entraide. un salut motard chaleureux et ému

François, énigmatique François, je garde ce souvenir de beaux échanges, sur l'art, la vie, la façon d'être au monde et avec les autres. Sois en paix. Olivia.